
Tome : 1
Auteur : Marc Levy
Édition : Pocket
Date de parution : 1999
Genre : Fantastique
Résumé :
Que penser d'une femme qui choisit le placard de votre salle de bains pour y passer ses journées ? Qui s'étonne que vous puissiez la voir ? Qui disparaît et reparaît à sa guise et qui prétend être plongée dans un profond coma à l'autre bout de la ville ? Faut-il lui faire consulter un psychiatre ? En consulter un soi-même ? Ou, tout au contraire, se laisser emporter par une extravagante aventure ?
Et si c'était vrai ?
S'il était vrai qu'Arthur soit le seul homme qui puisse partager le secret de Lauren, contempler celle que personne ne voit, parler à celle que personne n'entend ?
Mon avis :
Tout simplement... Whouah ! Ce livre est une vraie bouffée de bonheur, ma parole !! Comment peut-il y avoir autant de critiques négatives sur un si bon bouquin ? Il faut m'expliquer, là !!
Pour moi, c'est un énorme coup de c½ur !
Si vous cherchez une lecture pleine d'aventure, de rebondissements, d'amour et de suspense, alors là changez de lecture et courrez à la librairie !
Au début, j'étais assez réticente pour le lire mais lorsque je suis arrivée dans les 50 pages, j'ai tout de suite été addict. Je l'emmenais partout avec moi !
Par rapport à bien d'autres critiques, je trouve l'histoire très originale ! Je n'ai pas trouvé que la relation entre Arthur et Lauren était cul-cul, au contraire, c'était plus un amour interdit très bien dosé !
Trois passages m'ont vraiment marqués. C'était des moments où Arthur parlait de sa mère qui est décédée. J'étais émue aux larmes et j'en ai lâché deux ou trois, je l'avoue ! Je trouve que Marc Levy a su écrire des passages avec une sensibilité et un amour tout à fait magnifique ! On aurait dit qu'il l'avait vécu !
Petit spoil, attention !!!
Je trouve que les lettres de la mère à son fils étaient d'une intensité et d'un amour débordant ! Et puis les moments où Arthur raconte quand il allait admirer les levers de soleil avec sa maman étaient vraiment...époustouflants !
Fin du spoil !
Et après j'ai adoré quand Lauren parlait du temps, de la banque des secondes !
J'ai adoré tourner les pages de ce livre, je me suis vraiment attachée à Lauren et Arthur et j'ai vécu leur histoire, avec eux. Parce qu'en nous-même, on a tous au moins une fois espéré quelque chose, parce que la vie n'est pas possible sans espoir, on connait tous le bonheur, peut importe comment, on connait tous aussi à un degré plus ou moins personnel, la tristesse... Et pendant cette lecture, j'ai ressenti tout ça !
Pour ma part, je pense que la lecture fait partie de ma vie autant pour apprendre que pour passer des bons moments et ici, j'en ai passé un excellent, au point de ne pas avoir eu envie de terminer le livre, pour rester un peu plus longtemps avec Lauren et Arthur... Parce qu'ils ont un charme bien à eux qui met du baume au coeur...
Bref, cette lecture est un vrai petit bijou ! Je vous conseille à 300% de lire ce roman !
Note : 4,5/5
Il faut absolument que je vous mette un extrait ! Il y en a tellement que j'aimerais vous faire partager !
"À son tour elle se décida à lui raconter une histoire, un jeu pour le distraire dit-elle. Elle lui demanda d'imaginer qu'il avait gagné un concours dont le prix serait le suivant. Chaque matin une banque lui ouvrirait un compte créditeur de 86400 dollars. Mais tout jeu ayant ses règles celui-ci en aurait deux: -- La première règle est que tout ce que tu n'as pas dépensé dans la journée t'est enlevé le soir, tu ne peux pas tricher, tu ne peux pas virer cet argent sur un autre compte, tu ne peux que le dépenser, mais chaque matin au réveil, la banque te rouvre un nouveau compte, avec de nouveau 86400 dollars, pour la journée. Deuxième règle: la banque peut interrompre ce petit jeu sans préavis; à n'importe quel moment elle peut te dire que c'est fini, qu'elle ferme le compte et qu'il n'y en aura pas d'autre. Qu'est ce que tu ferais? Il ne comprenait pas bien. -- C'est pourtant simple, c'est un jeu, tous les matins au réveil on te donne 86400 dollars, avec pour seule contrainte de les dépenser dans la journée, le solde non utilisé étant repris quand tu vas te coucher, mais ce don du ciel ou ce jeu peut s'arrêter à tout moment, tu comprends? Alors la question est: que ferais-tu si un tel don t'arrivait? Il répondit spontanément qu'il dépenserait chaque dollar à se faire plaisir, et à offrir quantité de cadeaux aux gens qu'il aimait. Il ferait en sorte d'utiliser chaque quarter offert par cette "banque magique" pour apporter du bonheur dans sa vie et dans celle de ceux qui l'entouraient, "même auprès de ceux que je ne connais pas d'ailleurs, parce que je ne crois pas que je pourrais dépenser pour moi et pour mes proches 86400 dollars par jour, mais où veux-tu en venir?" Elle répondit: "Cette banque magique nous l'avons tous, c'est le temps! La corne d'abondance des secondes qui s'égrènent!" Chaque matin, au réveil, nous sommes crédités de 86400 secondes de vie pour la journée, et lorsque nous nous endormons le soir il n'y a pas de report à nouveau, ce qui n'a pas été vécu dans la journée est perdu, hier vient de passer. Chaque matin cette magie recommence, nous sommes re crédités de 86400 secondes de vie, et nous jouons avec cette règle incontournable: la banque peut fermer notre compte à n'importe quel moment, sans aucun préavis: à tout moment, la vie peut s'arrêter. Alors qu'en faisons-nous de nos 86400 secondes quotidiennes? " Cela n'est-il pas plus important que des dollars, des secondes de vie?" Elle lui expliqua les conclusions de son histoire:
" Tu veux comprendre ce qu'est une année de vie: pose la question à un étudiant qui vient de rater son examen de fin d'année. Un mois de vie: parles-en à une mère qui vient de mettre au monde un enfant prématuré et qui attend qu'il sorte de sa couveuse pour serrer son bébé dans ses bras, sain et sauf. Une semaine: interroge un homme qui travaille dans une usine ou dans une mine pour nourrir sa famille. Un jour: demande à deux amoureux transis qui attendent de se retrouver. Une heure: questionne un claustrophobe, coincé dans un ascenseur en panne. Une seconde: regarde l'expression d'un homme qui vient d'échapper à un accident de voiture, et un millième de seconde: demande à l'athlète qui vient de gagner la médaille d'argent aux jeux Olympiques, et non la médaille d'or pour laquelle il s'était entraîné toute sa vie."
Je n'ai pas trouvé d'extraits des moments avec la maman, je chercherais plus :/
x-Ipso-Facto, Posté le lundi 23 janvier 2017 08:10
superbe histoire!